L'Ordre du Québec avait déjà des ententes de réciprocité avec 13 pays, dont la France; l'ARM assouplit les conditions de mobilité. " Les ententes de réciprocité et l'ARM ne nous apportent pas beaucoup de main-d'oeuvre ", explique Diane Messier, vice-présidente, formation professionnelle et relève, de l'Ordre des CA du Québec. Il n'y a pas de pénurie de comptables agréés au Québec.
Un pas vers le libre-échange avec l'Europe
" Il n'y a pas d'obligation de résultats, puisqu'il y a des ordres qui existent au Québec et pas en France et vice versa, explique Jean-François Thuot, directeur général du Conseil interprofessionnel du Québec. L'objectif était de signer une vingtaine d'ententes en deux ans. "
Quand M. Charest se rendra en France en décembre pour sceller le cycle de discussion de deux ans, une vingtaine d'ordres professionnels, de chaque côté de l'Atlantique, auront effectivement signé un ARM. Ces ententes établissent les conditions de reconnaissance de qualifications pour exercer sur le territoire de l'autre : l'entente est parfois automatique, mais parfois elle impose une formation d'appoint pour pratiquer chez les cousins.
Avant même la fin prochaine du cycle de discussion des 45 ordres professionnels, le gouvernement a lancé un deuxième cycle concernant les métiers réglementés. Ceux-ci comprennent les peintres en bâtiment, les maçons, les techniciens en métallurgie, les pâtissiers, les boulangers, les poissonniers, les bouchers, les techniciens en climatisation, les spécialistes en chauffage, etc.