Une attitude qui choque plus ou moins
Cela étant, le mensonge choque tout le monde : tant au Québec que dans les reste du Canada, la grande majorité des personnes (84%) se sentiraient frustrées si elles apprenaient qu’un collègue avait obtenu une promotion ou avait été embauché grâce à un mensonge dans son curriculum vitæ.
Devant pareille situation, les avis sont partagés quant aux mesures à prendre : la moitié des personnes interrogées au Canada (49%) dénonceraient leur collègue – chez les Québécois, cette proportion grimpe à 56%. À noter que s’il s’agit d’un supérieur surpris en train d’agir malhonnêtement, la moitié des Québécois (49%) auraient simplement une opinion de lui moins favorable qu’auparavant, et à peine 22% se risqueraient à dénoncer ses agissements.
Mais surtout, il semble que les entreprises prêtent le flanc aux menteurs, car peu d’entre elles vérifient vraiment les CV des candidats aux postes qu’elles ouvrent. Ainsi, 1 Québécois sur 2 (54%) dit avoir déjà décroché un emploi sans que l’employeur ait vérifié ses références…