Le festival Burning Man a une dimension philosophique prononcée. Photo : DR.
BLOGUE. La semaine dernière, c’était le 25e anniversaire du festival Burning Man, dans le désert de Black Rock, au Nevada. Non, je n’y étais pas, pourtant j’aurais dû, car il ne s’agit pas d’un rassemblement d’illuminés bariolés de toutes les couleurs, mais bel et bien d’un événement, disons, philosophique. Oui, les principes fondateurs de Burning Man sont des plus inspirants – si, si! – pour qui se pique de management et de leadership…
Découvrez mes précédents posts
Je m’explique… Burning man a été lancé en 1986 par Larry Harvey dans l’idée d’organiser une fête artistique débridée, avec ses amis et les amis de ceux-ci, un soir, sur la plage de Baker Beach, en face du Golden Gate Park de San Francisco. Vu la popularité de cette fête, il a été décidé les années suivantes de se déplacer dans un lieu gigantesque, même si improbable : un désert. Et là, la fête a pris une tout autre tournure. Les Burners ont dû créer des installations temporaires – les Art Camps –, assez fonctionnelles pour pouvoir y vivre plusieurs journées. Résultat : les notions de management et de leadership sont devenues incontournables pour assurer le bon déroulement de l’événement, qui réunit durant huit jours quelque 50 000 personnes.
Un code de conduite a vite été instauré, sans quoi la fête aurait vite été gâchée par un anarchisme galopant. Ce code repose sur 10 principes régissant la vie et les activités durant le festival :