Ce qui distingue les cultures

Publié le 05/02/2009 à 15:21

Ce qui distingue les cultures

Publié le 05/02/2009 à 15:21

Les leaders devraient tenir compte de cinq dimensions culturelles dans leurs relations avec des employés, des clients ou des fournisseurs d'origines diverses.


C'est du moins la théorie du néerlandais Geert Hofstede, qui a élaboré cette théorie alors qu'il travaillait comme psychologue pour IBM.

1 La distance hiérarchique

Degré auquel on accepte que le pouvoir ne soit pas réparti également entre les employés. "Au Québec, on ne vouvoie pas son patron. Mais lorsqu'un Français arrive ici, il est estomaqué par cette familiarité", illustre Pierre Lainey, chargé de formation à HEC Montréal.

2 Le degré de "masculinité"

"L'affirmation de soi est une attitude très masculine qu'on retrouve beaucoup aux États-Unis. Mais l'empathie et l'écoute sont des attitudes très féminines fréquentes au Québec", selon M. Lainey.

3 La tolérance à l'incertitude

La capacité de tolérer les risques et l'ambiguïté de situations non structurées varie grandement d'une personne à l'autre.

4 Le degré d'individualisme

"Dans les années 1940, le Québec était une société très collectiviste. Aujourd'hui, les Québécois sont beaucoup plus individualistes", croit M. Lainey.

5 Le rapport au temps

Certains peuples sont animés par des objectifs à long terme et sont persévérants. D'autres sont plutôt préoccupés par les objectifs à court terme et préfèrent respecter les traditions.

Cet article a été publié dans le journal Les Affaires le 7 février 2009.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.