Le spray and pray, décrié par Jacques Daoust
«C'est un débat sans fin. Moi, je crois à l'équilibre. Si on met tous les oeufs dans un petit nombre d'entreprises performantes, qu'est-ce qui arrive aux plus jeunes ? Peut être y a-t-il intérêt à encourager les Steve Jobs et Bill Gates dans leur garage ? Je crois qu'il faut trouver le moyen de continuer d'encourager les jeunes. D'autant que ça ne prend pas des sommes fabuleuses. Cela dit, est-ce seulement le gouvernement qui doit le faire ? Peut-être pas. Mais l'entrepreneuriat, ce n'est pas vrai qu'on peut l'ignorer.»
L'abolition du programme des gazelles
«Je sais ce que c'est, j'en ai fait des coupures. Un gouvernement ne coupe pas parce qu'il en a envie. Qu'est-ce qu'un politicien aime ? C'est dire oui et faire plaisir à la population. Quand il décide de rationaliser les dépenses, de reconfigurer les équilibres budgétaires, ce n'est pas pour faire des gains politiques, c'est parce qu'il est obligé. C'est le sens des responsabilités qui le lui impose.»
Le manifeste «Pour un Québec lucide»
«Il a eu un certain impact. Mais pour que l'impact soit plus grand, il aurait fallu que ça devienne la plateforme d'un parti politique, ce que nous avions écarté dès le début. Des idées ont été reprises, ici et là, par un parti et un autre. Mais vous savez [ce qui arrive] en campagne électorale...»
La relève entrepreneuriale
«Les jeunes ont à la fois leur avenir et notre avenir en main. Il faut les aider. Mais auparavant, le plus difficile est de dénicher les entrepreneurs de demain. On a beau dire que les Québécois font de bons joueurs de hockey, encore faut-il trouver les meilleurs. Car tout le monde n'est pas bon de la même manière.»