«Nous, on exige du gouvernement libéral qu'il nous donne des garanties juridiques que cette fois-ci cette solution tient la route», a-t-il expliqué en conférence de presse à l'Assemblée nationale.
Il a rappelé que le gouvernement soutenait à l'époque qu'il possédait un «avis juridique béton». Or cet avis était «pas mal fissuré», selon M. Girard.
L'opposition demande donc que cet avis juridique soit rendu public.
«Le gouvernement a géré ça comme une bande d'amateurs", a-t-il déploré en qualifiant le dossier de "saga interminable».
La menace d’une poursuite vient de l'entreprise espagnole CAF, dont l'intérêt pour l'obtention du contrat avait déclenché la nouvelle procédure d'appel d'offres. Cette dernière n'a pas caché son mécontentement. Dans une lettre au ministre Hamad, les avocats de l'entreprise déploraient le traitement cavalier dont a fait l'objet CAF.
L'entreprise a fait valoir, dans un communiqué diffusé lundi, que l'urgence invoquée pour passer outre au processus d'appel d'offres international n'est pas justifiée.
Si tout va comme prévu, les premières voitures seront livrées dans deux ans.