Neuf projets majeurs d’une valeur de 1,2 G$ sont en cours de réalisation, que ce soit le projet du Massif de Charlevoix, l’agrandissement du Musée national des Beaux-Arts du Québec ou l’amphithéâtre. Mais il faut investir encore pour bâtir la capitale de l’hiver.
«Il faut développer une attractivité qui dépasse nos frontières. Il faut créer une synergie entre nos différents produits hivernaux et les intégrer dans une offre cohérente, facilement accessible», a souligné M. April.
Il souhaite également des investissements privés et publics pour bâtir Québec, ville branchée sur le fleuve. Prolonger la saison des croisières internationales est un objectif, organiser des événements aquatiques et mettre en valeur les rives du Saint-Laurent. La Promenade Samuel-de-Champlain devrait, selon M. April, être prolongée des ponts jusqu’à l’île d’Orléans.
«Il faut aussi des aménagements de type «harbour front» avec des cafés, des restaurants et des commerces qui rehausseront la qualité de l’accueil et de l’ambiance. Il faut la rendre vivante et trépidante.»
Enfin, le président du conseil d’administration de l’OTQ considère nécessaire d’être beaucoup plus actif pour attirer le tourisme d’affaires, qui ne représente que 9% des 4,7 millions de touristes à Québec.
«C’est nettement insuffisant ! Ils représentent 18% des recettes touristiques, donc deux fois plus en proportion que le nombre de voyageurs d’affaires. En affaires, il faut mettre l’accent sur ce qui est payant…»
L’industrie touristique emploie 21 000 personnes dans la région, ce qui en fait le deuxième employeur à Québec après les services gouvernementaux. Les recettes touristiques sont de 1,7 G$, ce qui placerait l’industrie au troisième rang des secteurs économiques les plus performants de la région. M. April a d’ailleurs regretté que cette performance soit peu reconnue par Québec International.