De fait, au premier trimestre, terminé le 31 mars dernier, l’entreprise a enregistré des pertes de 9,3 M$US ou 3 cents par action. L'an dernier à pareille date, l'entreprise montréalaise avait déclaré un profit de 103M$ US ou 2,39 $ US par action.
Cesser de regarder le passé
«Les actionnaires ne sont pas des enfants. Il ne faut pas confondre vos clients et vos actionnaires», a-t-il poursuivi en ajoutant que l’exemple de Mega Brands était sans doute «le pire cas de gouvernance de l’histoire du Québec».
La réponse de la direction est venue en anglais d'un dénommé Paul Rivett, de Toronto, membre du conseil d"administration et responsable du comité de rémunération du ca. Après avoir rappelé les temps durs qu'ont traversé les membres de la direction et vanté leur travail durant cette période, ce dernier a défendu les positions du conseil en matière de rémunération, écorchant au passage M. Nadeau et la presse financière.
M. Rivett,également vice-président des services juridiques de Fairfax Financial Holdings et vice-président de Watsa Investment Counsel, a terminé son intervention en invitant les actionnaires «à cesser de regarder le passé pour se tourner vers l'avenir.»
Invité par les journalistes à faire valoir son opinion sur le sujet après l'assemblée, le président de l'entreprise, Marc Bertrand, a préféré ne pas commenter.
Peu avant la fermetures des marchés, à 16 heures, l'action de Mega Brands avait chuté de 5,77%, 0,03$, à 0,49$.