La Banque TD emboîte ainsi le pas à la Banque Royale (RBC), dont la filiale RBC Bank offre un service de banque en ligne depuis le printemps dernier.
Même si elle a vendu ses succursales de détails aux États-Unis à PNC Financial, la première banque du pays a conservé ses clients canadiens en terre américaine. Elle sert près 165 000 clients. La banque à charte fédérale est présente dans les 50 territoires américains.
En entrevue avec le journal Les Affaires en octobre, Alain Forget, vice-président, Chef, Ventes et du développement des affaires de RBC Bank, avait indiqué que le contexte favorable à l’investissement immobilier américain était une belle carte de visite pour promouvoir ses services.
Du côté de la Banque de Montréal, présente notamment dans le Midwest, on s’est concentrée sur l’intégration de Marshall & Ilsley. Le lancement d’un tel service n’est cependant pas écarté, selon Valérie Doucet, porte-parole de BMO.
L’attrait des Québécois pour la Floride a incité les institutions québécoises à offrir des services aux réfugiés de l’hiver, il y a plusieurs années, mais leur présence aux États-Unis est plus ciblée. Desjardins est en Floride depuis 1992 et gère trois succursales. La Banque Nationale y est installée depuis 1994 et possède deux succursales.
Dans le marché actuel, Mme Marchildon croit que la TD est en bonne posture pour se démarquer de la concurrence. Même si son réseau américain n’est pas étendu à la grandeur des États-Unis comme celui de la RBC Bank, la TD aurait l’avantage d’offrir une présence physique avec ses succursales tandis que la Royale a vendu les siennes, défend-elle. La présence de Desjardins et de la Banque Nationale est également modeste par rapport au réseau de la TD, selon elle.