Au Forum stratégique sur les ressources naturelles de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le projet gouvernemental de hausser les redevances minières a fait l’objet d’un tir groupé de l’industrie avant l'annonce de la consultation.
«Nous payons 500 millions de dollars en redevances et 500 millions en taxes et impôts. Certains trouvent que ce n’est pas suffisant. Je pense qu’ils ne comprennent pas dans quel contexte l’industrie évolue», a dit Alain Cauchon, vice-président des ressources naturelles chez ArcelorMittal Mines Canada.
«M. Marceau, ne vous gênez pas pour garder le régime de redevances tel quel : on pense qu’il est déjà assez élevé», a ajouté Bryan Coates, chef de la direction financière de la Corporation minière Osisko.
La Chambre de commerce a aussi présenté une nouvelle étude que KPMG-Secor commanditée par les minières, qui constitue en quelque sorte une réponse à la volonté gouvernemental d’augmenter la transformation des métaux au Québec. Selon le document, le potentiel de transformation est limité.
«L'adoption d'un nationalisme des ressources naturelles, où les entreprises minières seraient contraintes de transformer leurs minerais localement, pourrait s'avérer néfaste pour l'industrie québécoise, qui utilise une part importante de métaux importés pour pallier le manque de ressources locales», mentionne notamment le document.
Avec la Presse canadienne