«On accueille l'annonce favorablement», dit Bryan Coates, chef de la direction financière de la Corportaion minière Osisko. On va tenter de réconcilier nos positions.»
Même réaction chez Arcelor Mittal Mines Canada, qui exploite la plus grosse mine de fer au Québec, près de Fermont, et des intallations de bouletage et d'expédition portuaire à Port-Cartier. «Le gouvernement nous convie à un dialogue, dit Éric Tétrault, directeur des communications. Mais pour ce qui est de verser plus de redevances, il faudra voir comment c'est présenté.»
De son côté, la présidente de l'Association minière du Québec, Josée Méthot, souligne que la fiscalité est «un volet très important» quand vient le temps pour une mine de décider d'investir ou non dans un gisement.
Le gouvernement du Parti québécois avait été critiqué par une partie de la population et les environnementalistes parce qu’il n’avait pas concrétisé sa promesse d’augmenter les redevances lors de son premier budget, en novembre.
La première ministre Pauline Marois et son équipe ont promis de faire passer les redevances à 5 % des revenus bruts des mines, et à imposer une nouvelle redevance de 30 % sur le «surprofit» des mines, au-delà d’un taux de rendement de 8 %.
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