Péladeau au CA d'Hydro-Québec : réactions partagées

Publié le 17/04/2013 à 16:59, mis à jour le 17/04/2013 à 17:26

Péladeau au CA d'Hydro-Québec : réactions partagées

Publié le 17/04/2013 à 16:59, mis à jour le 17/04/2013 à 17:26

Pierre Karl Péladeau, pdg sortant de Québecor et bientôt président du CA d'Hydro-Québec.

La nomination de Pierre Karl Péladeau à la tête du conseil d’administration d’Hydro-Québec provoque des réactions partagées. Le pdg sortant de Québecor transmettra la volonté politique pour réaliser des économies, disent certains commentateurs. Mais selon les syndicats, ce n’est pas le rôle d’un président du CA.

Lire également: Pierre Karl Péladeau à la tête du CA d'Hydro-Québec

Le magnat des médias doit quitter la direction de son entreprise familiale le 8 mai. Il arrivera en poste chez Hydro-Québec le 15 mai. Le gouvernement n’a considéré aucune autre candidature.

«M. Péladeau va apporter de l’énergie pour un contrôle très serré des coûts, pense Michel Nadeau, directeur général de l’Institut sur la gouvernance des organisations privées et publiques. Marois semble dire : “M. Péladeau va faire la job que [François] Legault ferait s’il était élu.” Ça enlève un argument au chef caquiste.»

À la Coalition Avenir Québec, le chef loue cette nomination. «Pierre Karl Péladeau va aller brasser la cage. On en a besoin chez Hydro-Québec, a déclaré François Legault à la Presse Canadienne. Nous, on avait dit qu’il y avait 4 000 emplois de trop.»

Le gouvernement de Pauline Marois a commandé 2 000 coupes de postes à la société d’État.

Président de la Fédération des travailleurs du Québec, Michel Arsenault ne l’entend pas ainsi. «J’espère qu’on lui a expliqué ce que c’est que le rôle d’un président du CA. Ça ne se met pas le nez dans les relations de travail», a-t-il confié à LesAffaires.com. La plupart des employés d’Hydro-Québec sont affiliés à la centrale syndicale, tout comme les employés du Journal de Québec, que Québecor a mis en lock-out pendant 16 mois en 2007 et 2008.

À la Centrale des syndicats nationaux, le président Jacques Létourneau éprouve certaines craintes à cet égard. «Ça peut être dangereux pour les syndiqués si Pierre Karl Péladeau se met le nez dans les relations de travail, dit-il. Mais ce n’est pas le seul patron antisyndical au Québec !» 

Prudence, disent les libéraux

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