La représentante des 14 000 courtiers immobiliers de la province affirme que les nouvelles demandes de la SCHL, de taire dorénavant le fait qu’une propriété fait l’objet d’une reprise de finance, ne posent aucun problème déontologique.
En application depuis plusieurs mois, cette nouvelle directive de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) précise que les courtiers ne devraient plus, comme par le passé, inscrire sur la fiche descriptive d’une propriété à vendre par la SCHL que celle-ci fait l’objet d’une reprise de finance. Cette directive s’applique à l’ensemble du pays.
«Je ne vois pas de problème dans la mesure où un courtier d’une maison vendue par la SCHL se doit quand même de continuer d’en informer les acheteurs», a déclaré Hélène Morand, chef de la direction de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ). Cet organisme regroupe au Québec douze chambres immobilières, représentant quelque 14 000 courtiers immobiliers du Québec.
Un article du National Post soutenait ce matin que la FCIQ avait été choquée par la demande de la SCHL et avait refusé de se prêter au jeu demandé, craignant d’enfreindre les règles éthiques de l’industrie. Au Québec, dévoiler cette information est obligatoire pour les courtiers immobiliers.
En entrevue avec LesAffaires.com, Mme Morand a soutenu le contraire, prétendant plutôt avoir soumis la question à l’Organisme d’autorréglementation de courtage immobilier du Québec (OACIQ), lequel a conclu que les courtiers vendeurs pouvaient continuer de respecter les lois québécoises en la matière en continuant d'informer les acheteurs, autrement que par l'intermédiaire de la fiche d’inscription de la propriété.