Devant plusieurs membres de l’industrie et des représentants du gouvernement du Québec, le président de l’AMC a ajouté sa voix à ceux qui mettent en garde le gouvernement Marois contre les effets négatifs d’une hausse des redevances minières.
Pierre Gratton a expliqué que dans les années 90, un gouvernement du Nouveau parti démocratique (NPD) en Colombie-Britannique s’était mis à dos le secteur minier, notamment en expropriant un projet pour bâtir un parc provincial, en augmentant les impôts, et en resserrant sa réglementation environnementale. « Les gros producteurs sont partis et la province a mis 15 ans avant de redevenir attirante aux yeux des investisseurs, a-t-il dit. Le Québec doit être prudent dans ce qu’il fait ».
Selon lui, « on ne peut pas changer les redevances à tous les deux ans. Il ne faut pas oublier que les capitaux sont très mobiles dans le secteur minier. »
« Comme je l’ai expliqué, la croissance du secteur minier peut durer encore plusieurs années. Néanmoins la place du Québec et du Canada n’y est aucunement garantie, La demande en matière premières sera comblée est l’offre peut provenir d’ailleurs ».