SiliCycle a opté pour l'incubateur qu'Export Québec, en collaboration avec l'organisme français Espace Rhône-Alpes, a mis sur pied à Shanghai, sur un emplacement magnifique de l'exposition universelle de 2010 avec jardins et sculptures. Là-bas, pour 6 000 yuans par mois (1 000 $ CA), Pierre Morin a un minuscule bureau - trop petit pour recevoir un invité - qui lui donne accès à un service de réception d'appels et de courrier.
Depuis deux ans, M. Morin roule sur un visa d'affaires, qui lui donne le droit d'effectuer du développement d'affaires, mais pas de vendre ni de facturer. Selon M. Morin, c'était la bonne stratégie : «Avant de vendre en Chine, il faut travailler sur le branding et le marketing. Je le répète : l'image, c'est la clé, et on ne fera pas de ventes avant d'avoir bâti son image de marque». SiliCycle vend en Chine depuis 2004, mais par l'intermédiaire de ses distributeurs.
Comment Pierre Morin est-il payé ? «L'argent est déposé dans mon compte en banque à Québec et j'utilise le guichet automatique à Shanghai.»
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