Et cette relation, selon lui, n'est pas transférable. «Si je pars demain, cela ne veut pas dire que le client chinois fera confiance à mon remplaçant, sauf si je le lui recommande et qu'il l'apprécie. Ici plus qu'ailleurs, c'est avec une personne qu'on fait affaire, pas avec une entreprise.»
Grâce à la présence de Pierre Morin et l'entrée en vigueur de la deuxième étape, SiliCycle entend doubler son chiffre d'affaires en Chine d'ici cinq ans. À partir de Shanghai, M. Morin couvre également Taïwan, la Corée et le Japon.
Mais il n'est pas question pour SiliCycle de faire fabriquer son produit là-bas. En 2009, l'entreprise a érigé une usine flambant neuve dans le parc industriel de Québec, et cette usine peut encore doubler sa capacité.
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