Reste à voir si ce phénomène durera. Dans le secteur automobile, toutefois, la consommation reprend.
Le défi de la main-d'oeuvre
Selon M. Tétrault, un des facteurs restreignant l'essor manufacturier au Québec est le manque de main-d'oeuvre spécialisée. Durant une tournée de familiarisation auprès de ses membres, réalisée l'automne dernier, le nouveau président des MEQ dit avoir entendu de nombreux témoignages d'entreprises en région qui éprouvent des difficultés à recruter de bons candidats. Par conséquent, ils ne sont pas prêts à augmenter leur capacité de production au Québec.
«Il faut revoir l'arrimage entre les besoins des manufacturiers et l'offre de formation» dit-il, ajoutant que ce sera sa priorité en 2015.
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