On pourrait applaudir à cette hausse, si on ne poussait pas plus loin le calcul. Mais un gain de seulement 15 % voudra dire que les manufacturiers n'auront pas augmenté leurs exportations, car ce gain sera uniquement attribuable à la baisse du dollar et à celle du coût de l'essence, et non à une hausse des volumes.
Tout comme M. Duhamel, le président des MEQ, Éric Tétrault, invite ses membres à prendre ces nouveaux revenus et à les réinvestir.
Mais au lieu de cela, il règne pour l'instant un certain attentisme au sein de la communauté. «L'incertitude - où s'en vont le dollar et le pétrole ? et les marchés d'exportation ? - rend les manufacturiers hésitants», observe M. Tétrault.
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