Il a soutenu que la direction de Quebecor avait "planifié de longue date" le projet de décréter un lock-out pour ses 253 travailleurs du journal, et ce, uniquement pour mener à bien "un plan d'affaires".
En après-midi, d'autres voix syndicales seront entendues. Ce sera au tour de la CSN, la FTQ, la CSQ et la Fédération nationale des communications.
Avant les témoignages des intervenants, le député de Mercier, Amir Khadir, de Québec solidaire, a tenté d'obtenir un passe-droit de la commission (dont il n'est pas membre) pour émettre des commentaires sur le sujet, mais sa demande a été refusée à l'unanimité. Il a justifié sa demande par le fait que Le Journal de Montréal est situé dans sa circonscription.
En plus de M. Péladeau, de Quebecor, qui devait témoigner mardi matin, le monde patronal sera quant à lui représenté par le Conseil du patronat et la Fédération des chambres de commerce du Québec.
Les représentants du monde patronal viendront faire valoir que si le législateur modernise le Code du travail il devra s'assurer de maintenir l'équilibre des forces en présence, en assouplissant certaines dispositions, dont celles ayant trait à l'obligation des employés de cotiser à leur syndicat.
Au terme des travaux, les députés de la Commission de l'économie et du travail, issus des différentes formations politiques, décideront s'ils veulent formuler des recommandations au gouvernement.
La ministre du Travail, Lise Thériault, ne participe pas aux travaux de la commission.