«On aurait pu partir en guerre et ne pas avoir de garanties, mais on a choisi la voie pragmatique en s'assurant de protéger l'avenir, pour qu'il n'y ait pas d'autres coupures. Et on a protégé les fonds dédiés au développement régional, les pactes ruraux, la péréquation», poursuit Suzanne Roy, mairesse de Sainte-Julie et nouvelle présidente de l'UMQ.
«On a gagné 50 M $ pour la réfection de la voirie locale dans les petites municipalités et obtenu l'engagement qu'il n'y aurait pas de compressions du côté du ministère des Transports. On a essayé de limiter les dégâts», ajoute Richard Lehoux, président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM).
Le pacte fiscal transitoire pour 2015 a donc été signé à contrecoeur, sans véritable consultation préalable du milieu, et avant même que la commission parlementaire sur la révision des programmes, mandatée en juin, n'ait formulé de recommandations publiques sur les manières de réduire les dépenses gouvernementales.
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