«Les CLD, eux, recevaient 72 M $ pour gérer des fonds de 25 M $ [Fonds locaux d'investissement]. On transfère ces fonds sans réduction», ajoute-t-il. Quand on lui fait remarquer que la mission des CLD dépassait la gestion de fonds et visait l'accompagnement des entrepreneurs, il répond qu'il reste 32 M $ pour le faire.
Pour rassurer les inquiets, les représentants des municipalités à l'UMQ et à la FQM disent que ce pacte fiscal est transitoire, qu'il n'aura cours qu'en 2015 et qu'ils chercheront à faire des gains l'année suivante. Mais les dissidents continuent de douter.
«On n'est pas dupes ! Il y a des décisions irréversibles, comme l'abolition des CRÉ», s'exclame Micheline Anctil.
C'est pourquoi, avant qu'il ne soit trop tard, SRQ réclame un temps d'arrêt. «L'objectif de l'équilibre des finances, on peut y contribuer, soutient Claire Bolduc. Mais donnons-nous un temps d'arrêt pour réfléchir au comment.»
> L’amputation de 55 % du budget autrefois alloué aux CLD est décriée. De 72 M $, celui-ci fond à 32 M $.
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