Québec resserra aussi ses critères pour les entreprises qui veulent vendre leurs produits à l'étranger. Selon le ministre, trop de sociétés voient dans l'exportation une panacée pour relancer leurs activités.
«Si tu n'es pas capable de réussir chez vous, tu ne te sauveras pas la vie en exportant», dit Jacques Daoust, en précisant que des sociétés commercialisent des produits dont les débouchés se trouvent uniquement à l'étranger, comme des systèmes de purification d'eau utilisés dans les pays en voie de développement.
Pour stimuler nos exportations, le gouvernement misera essentiellement sur le réseau d'Expansion Québec. Cette société d'État offre aux PME qui souhaitent s'implanter à l'étranger des services personnalisés pour leur domiciliation, la location de bureaux, puis l'accompagnement de ses dirigeants. Ce service n'est pas gratuit.
Par ailleurs, Jacques Daoust a refusé de se prononcer sur le sort des délégations du Québec à l'étranger. En 1996, le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard avait fermé 13 délégations du Québec - remplacées dans certains cas par des bureaux et des antennes - pour assainir les finances publiques.
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