La hausse rétroactive du taux d’imposition des contribuables gagnant plus de 130 000$ ne sera pas suffisante pour remplacer l’abolition de la taxe santé, selon des experts consultés par LesAffaires.com. D’autres changements seront donc à prévoir.
Le gouvernement Marois veut adopter deux nouveaux paliers d’imposition : un pour les revenus supérieurs à 130 000 $, et l’autre pour ceux gagnants plus de 250 000 $. Le tout sera instauré rétroactivement, a annoncé la directrice des communications de Pauline Marois, Shriley Bishop, dans une entrevue au journal Le Soleil. Autrement dit, les déclarations de revenus pour l’année en cours seront touchées par cette décision.
En entrevue avec un collègue du journal LesAffaires, Mme Bishop a précisé que les augmentations de l’impôt sur le gain en capital et sur les dividendes seraient aussi adoptées rétroactivement.
L’abolition de la taxe santé représente une perte de près de 1 G$ pour le trésor québécois. Selon le plan financier du Parti québécois (PQ), la mesure permettrait d’aller chercher 610 millions $. Les changements du côté des gains en capitaux et des dividendes permettraient d’aller chercher 395 millions $, pour un total de 1 G$.
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