La Coors Light tire son épingle du jeu. Photo : Bloomberg.
Au Canada, les profits de Molson Coors ont décliné de 8,3% en glissement annuel, à 137 millions de dollars américains, durant le troisième trimestre.
Pour commencer, moins de bière a été vendue cet été par Molson Coors en terme de volume : la baisse a été en un an de 1,8%, à 2 477 millions d’hectolitres. C’est un recul plus prononcé que celle enregistrée en moyenne par tous les joueurs de l’industrie brassicole canadienne, lequel a été de 0,7% durant le trimestre.
Du coup, les ventes canadiennes de Molson Coors ont, elles aussi, diminué, de 7,6%, à 653 millions de dollars américains. La Molson Canadian et la Molson Export ont enregistré le plus fort déclin en glissement annuel, tandis que que la Coors Light a progressé, selon le rapport trimestriel de Molson Coors.
À cela s’ajoute différents facteurs qui ont joué en défaveur de Molson Coors, dont «la hausse de certains coûts d’exploitation» et «le retrait des intérêts de la compagnie dans les Beer Stores de l’Ontario».
Un déclin aussi à l’échelle mondiale
Cela étant, Molson Coors se porte mieux qu’il y a un an à pareille date, si l’on regarde ses résutats trimestriels globaux. Elle a vu ses profits croître de 37%, à 235,3 millions de dollars américains au cours du trimestre terminé le 26 septembre dernier.
Cette hausse s’explique essentiellement par «une baisse de son taux d'imposition sur le revenu, par un gain non récurrent sur son swap sur rendement total, ainsi que par un contrôle rigoureux des coûts et une solide gestion des prix», selon la direction de Molson Coors.
Ventes et volumes de bière ont toutefois baissé à l’échelle mondiale durant l’été. Les ventes sont passées de 1,37 milliard l'an dernier à 1,25 milliard de dollars américains cette année. Quant au volume total de bière, il a reculé de 2,9% d'une année à l'autre, pour s'établir à 12,8 millions d'hectolitres.
