Ces enveloppes sont des sommes réservées pour récompenser la performance des employés, et ne comprennent pas les salaires de base et autres rémunérations. Les primes à la performances sont traditionnellement accordés au cours du mois de décembre aux courtiers et aux professionnels qui veillent au financement des grands clients, c'est-à-dire des entreprises.
L’an dernier, les banques canadiennes ont consacré 9,5 G$ pour ces bonis à la performance, soit 7,8% au-dessus du niveau de son niveau de 2010. Cette année, l'augmentation de l'enveloppe consacrée aux bonis (de 9,5G$ à 10,3G$) constituait une hausse de 7,5%.
Les rémunérations à la performance de la Banque Royale ont augmenté de 3,5 G$ à 3,65 G$ cette années, après deux années de déclin. Pour sa part, la Banque Toronto-Dominion, le deuxième plus important prêteur au pays après la RBC, a fait grimper ses primes de 7,8% à 1,56G$.
«RBC a livré des bénéfices record et a atteint tous ses objectifs financiers de l’année, a répondu une porte-parole de RBC, Rina Cortese. Notre rémunération à la performance reflète la contribution de nos employés à ce succès.»
La Nationale a connu la deuxième augmentation en importance des remunérations à la performance cette année, la voyant passer de 624M$ à 690M$.
La Banque Scotia arrive au troisième rang avec rémunération à la performance de 9,4% à 1,48G$, et celle de la Banque de Montréal, au quatrième rang avec une hausse de 5,2% à 1,64G$. Enfin la CIBC a pris une direction contraire avec une réduction de 2% du budget consacré à la rémunération à la performance pour une total de 1,24G$.
Avec Bloomberg