Le géant américain alimentaire Kraft Foods joue aussi cette carte à fond depuis qu'il a mis la main sur le confiseur britannique Cadbury, en janvier 2010. " Nous achetons de bien plus grandes quantités de sucre, ce qui nous permet de réduire nos prix ", explique John Simley, porte-parole de la multinationale aux États-Unis. L'usine de Montréal profite de cette stratégie.
Hausser sa productivité
Pour atténuer l'impact de la hausse du prix du sucre sur leur santé financière, les fabricants peuvent améliorer leur productivité, en achetant de l'équipement plus efficace ou en revoyant leurs procédés.
" L'idée, c'est de travailler mieux dans toute la chaîne de production ", dit Josée Fiset, vice-présidente, marketing et stratégie, de Première Moisson, à Vaudreuil-Dorion, en banlieue de Montréal.
L'enjeu est important pour la chaînes de boulangeries québécoise : elle utilise exclusivement du sucre de canne biologique, de 20 à 22 % plus cher que le sucre classique.