Prix du sucre : les entreprises contre-attaquent

Publié le 20/11/2010 à 00:00, mis à jour le 22/11/2010 à 12:10

Prix du sucre : les entreprises contre-attaquent

Publié le 20/11/2010 à 00:00, mis à jour le 22/11/2010 à 12:10

Par François Normand

Les entreprises agroalimentaires consommatrices de sucre n'ont aucun contrôle sur le cours de cet ingrédient clé, dont la valeur a explosé en Bourse depuis un an. Cependant, ces entreprises ne sont pas passives pour autant. Voici comment elles limitent l'impact de cette hausse des prix.

Fixer le prix du sucre par contrat

Une entreprise peut geler la valeur du sucre pendant quelques semaines, voire quelques mois, en négociant avec son fournisseur, comme le raffineur Sucre Lantic.

Cette opération ne coûte rien. En contrepartie, le fabricant d'aliments s'engage à acheter le sucre du producteur au même prix pendant toute la durée du contrat, par exemple 15 $ US la livre pendant trois mois, peu importe la variation des cours.

C'est ce que fait La Petite Bretonne, une entreprise de Blainville qui produit des microcroissants. Sa stratégie de couverture varie toutefois en fonction de la volatilité des prix, explique le directeur de l'exploitation, Charles Bergeron-Vachon.

" Si les cours sont trop élevés durant un certain temps et que nous anticipons une baisse, nous négocierons seulement des contrats de deux à quatre semaines ", dit-il.

À l'inverse, lorsque La Petite Bretonne s'attend à une hausse progressive, elle négocie des contrats sur trois mois.

Augmenter ses volumes

En regroupant leurs achats de sucre, les fabricants d'aliments peuvent diminuer leurs coûts d'approvisionnement. Au Québec, une trentaine d'entreprises - dont plusieurs boulangeries - le font déjà au sein du Groupe Prestige.

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