De là, a-t-il insisté, sur l’importance de réfléchir au niveau de compétitivité du Québec lorsque vient le temps de revoir les programmes et régimes de redevance applicables à l’industrie.
«Nous sommes en concurrence contre les autres pays, et nos coûts de production ne sont pas parmi les meilleurs, a dit le ministre. II ne faut pas oublier que le transport de minerais par bateau prends seulement sept jours entre l’Australie et la Chine, comparativement à entre 40 et 50 jours d’ici.»
Pas de péril pour le Grand-Nord
Représentant le parti québécois (PQ), la député de Vachon, Martine Ouellet, a émis l’avis qu’en dépit des variations observées à court terme, les perspectives de marché pour l’industrie minière demeurent bonnes et ne remettent aucunement en péril les projets du Grand-Nord québécois.
«C’est vrai que la Chine a ralenti sa croissance. Elle est passée de 10% à 7% par année. Mais cela demeure une croissance fort appréciable. Et il en va de même de l’Inde, où la classe moyenne n’a pas encore atteint le niveau de celle de la Chine.»
Dans un tel contexte, la porte-parole de l’opposition en matières de mines et de gaz de schiste, insiste sur l’importance de loin pour l'avenir et s’assurer qu’il y aura «des retombées économiques pour le Québec, et pas que pour les minières. Des retombées provenant de redevances, mais également d’activités de transformation sur notre territoire.»
Résultats décevants
BHP Billiton a annoncé cette semaine le gel de plusieurs projets de développement après un effondrement de 35% de son bénéfice net sur l'exercice 2011/2012, directement lié au tassement de la croissance chinoise.
Pour les mêmes raisons, son rival Rio Tinto, avait fait état début août d'une baisse de 25% de son bénéfice net au premier semestre.