Cet axe central reconfiguré accueillerait un système de train léger sur rail, ainsi que deux voies de service qui pourraient éventuellement servir à décongestionner le pont. M. Therrien garde l’idée du péage qui permettrait de régler la facture estimée à 1,1G$.
Parce qu’il juge que son option serait plus rapide et moins couteuse, il a entamé une tournée de représentation pilotée par Conseil régional de l’environnement de Montréal. Le Syndicat canadien de la fonction publique, traditionnellement opposé au PPP, lui donne son appui, de même que la député du Bloc, Maria Mourani.
Transports Canada a fait étudier la proposition de l’ingénieur par la firme Arup. La proposition de M. Therrien aussi «noble» soit-elle, contient des «lacunes majeures» conclut le rapport. On reproche en gros au concept de M. Therrien d’être «complexe», «risqué», de créer des entraves pendant les travaux tout en ne permettant pas d’offrir une option de transport sur rail dans les délais.
«Une nouvelle structure, neuve à 100% est la meilleure solution pour répondre aux besoins des utilisateurs et des résidents de la grande région de Montréal», conclut donc Transports Canada.