Le pont Champlain n’est pas mort, clame un ingénieur

Publié le 10/01/2013 à 13:39

Le pont Champlain n’est pas mort, clame un ingénieur

Publié le 10/01/2013 à 13:39

René Therrien [Photo : Yves Provencher/Métro]

Reconstruire le pont Champlain, en gardant une partie de la structure, permettrait de sauver des millions, deux années de construction tout en évitant les bouchons. Transports Canada n’est pas de cet avis.

René Therrien, l’homme derrière cette idée, est un ingénieur à la retraite, qui a dix ponts majeurs à son actif, en plus d’avoir déjà été administrateur de la Société des ponts Jacques Cartier et Champlain.

La base de sa proposition tient au fait qu’on reconstruirait le pont Champlain dans son axe actuel et non pas à côté et en PPP, comme le veut le gouvernement fédéral qui compte détruire le pont.

Le gouvernement justifie notamment la destruction du pont Champlain par ses trop grandes faiblesses. «La perte de capacité localisée aux poutres extérieures n’affecte pas la sécurité de l’ouvrage», répond M. Therrien. «Elles doivent être remplacées, mais cela ne justifie pas la démolition complète du pont», clame t-il.

Dans la première étape de la proposition de l’ingénieur de 81 ans, on élargirait le pont actuel en ajoutant, de chaque côté, trois voies plus un accotement. Une fois cette phase terminée, le trafic routier serait dévié sur ces nouvelles voies et l’on pourrait alors s’attaquer à détruire et reconstruire le tablier central du pont actuel. «On garderait la structure métallique qui, selon le rapport DELCAN, est encore bonne pour 50 ans», précise M. Therrien.

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