La persévérance de la Belgique francophone

Publié le 15/06/2013 à 00:00, mis à jour le 18/06/2013 à 16:28

La persévérance de la Belgique francophone

Publié le 15/06/2013 à 00:00, mis à jour le 18/06/2013 à 16:28


Les travailleurs qui ont vu leur emploi disparaître risquent d'avoir du mal à se reclasser dans l'un des secteurs sur lesquels la Wallonie a misé pour relancer son économie. Il y en a six : la logistique, l'aéronautique et l'espace, le génie mécanique, les sciences du vivant, l'agro-industrie et les technologies environnementales.

En 2005, alors que le taux de chômage excédait 19 %, le gouvernement wallon a lancé le plan de relance économique de la Wallonie, un ambitieux train de mesures, immédiatement surnommé par la presse locale de «plan Marshall» par analogie au programme d'aide destiné à stimuler la reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale.

Son objectif avoué, inspiré par les travaux sur les clusters de l'économiste américain Michael Porter : instaurer en Wallonie des pôles de compétitivité et favoriser l'émergence de synergies nouvelles entre les entreprises et l'univers de la recherche, dans l'espoir de faire naître une culture d'entrepreneuriat capable de compenser les emplois perdus.

«On a voulu radicalement changer les comportements, explique le ministre de l'Économie, Jean-Claude Marcourt, à qui on attribue la paternité de ce plan Marshall belge. Pour profiter de notre soutien, il fallait un projet impliquant un minimum de deux entreprises et de deux centres de recherche.»

Le gouvernement ne lésine pas sur les moyens. Une enveloppe de 1,5 milliard d'euros (G¤) a d'abord été consacrée à ce programme, à laquelle ont été ajoutés 2,5 G¤ pour sa reconduction (plan Marshall 2.vert), de 2009 à 2013.

Du financement pour une trentaine de projets de R-D

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