Fortement éprouvé par les difficultés qu'ont connues ses activités européennes, le fournisseur d'équipement industriel GLV entend miser sur d'autres régions du monde pour trouver la croissance au cours des prochains mois.
L'entreprise québécoise a sombré dans le rouge à son deuxième trimestre en raison de graves problèmes survenus au sein de deux de ses divisions européennes spécialisées dans le traitement des eaux.
GLV a essuyé une perte de 9,6 millions $ (22 cents par action) au cours de la période qui a pris fin le 30 septembre, alors qu'elle avait dégagé des profits nets de 719 000 $ (deux cents par action) pendant le trimestre correspondant de l'année dernière.
Les résultats sont bien en deçà des attentes des analystes financiers sondés par Thomson Reuters, qui tablaient en moyenne sur une perte de 10 cents par action.
La perte trimestrielle s'explique également par l'augmentation des frais d'amortissement à la suite de l'acquisition de la firme autrichienne Christ Water Technology (CWT), aux intérêts accrus sur la dette et à des pertes de change.
« Même si cela prend plus de temps que prévu pour constater les pleins bénéfices de l'acquisition de CWT, nous continuons de croire qu'il s'agissait de la bonne décision », a déclaré jeudi le président et chef de la direction de GLV, Richard Verreault, au cours d'une téléconférence avec les analystes financiers.