Les grandes villes peuvent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 90% sans nuire à la qualité de vie de leurs citoyens, situation d'autant plus urgente qu'elles sont responsables de 80% des émissions de CO2. Mais à la condition qu'elles soient prêtes à investir beaucoup d'argent.
C'est ce qu'on peut déduire d'une étude réalisée par l'organisme de recherche allemand Wuppertal Institute for Climate Environment and Energy, pour le compte du conglomérat Siemens.
Les moyens les plus efficaces de réduction des émissions de gaz à effet de serre résident dans l'amélioration de l'isolation des bâtiments, l'utilisation d'énergies renouvelables, la cogénération de chaleur et d'énergie, et des systèmes plus économes d'électricité et d'éclairage. De plus, les transports en commun et l'utilisation de voitures électriques seront également importants.
L'étude donne la ville de Munich en exemple. Un bilan énergétique neutre entraînerait des coûts de 13 G$ d'euros. Toutefois, ceci serait partiellement compensé par des économies d'énergie de 1,6 à 2,6 G$.
