Avec de la chance, l'économie pourrait croître... un peu en 2012

Publié le 30/12/2011 à 09:29, mis à jour le 30/12/2011 à 09:45

Avec de la chance, l'économie pourrait croître... un peu en 2012

Publié le 30/12/2011 à 09:29, mis à jour le 30/12/2011 à 09:45

Par La Presse Canadienne

Mais malgré cela, l'Europe connaît vraisemblablement déjà une récession, ce qui risque de mettre en marche une série d'événements qui auront des répercussions au Canada. Plus concrètement, puisque l'Europe est le premier marché d'exportation de la Chine, le pays le plus populeux du monde risque de connaître un ralentissement qui diminuera ses besoins en ressources naturelles, comme le pétrole et les métaux. Une telle baisse de la demande aura un impact baissier sur les cours de ces matières premières, et, nécessairement, sur le Canada.

Selon M. Alexander, ceux qui s'attendent à une reprise plus robuste ou plus soutenue _ comme plusieurs le faisaient l'an dernier _ se racontent des blagues.

Comme le gouverneur de la Banque du Canada l'a fait remarquer plus tôt en décembre, le monde tente d'émerger d'un "super cycle de dette" qui a vu la dette d'ensemble _ gouvernements, ménages et entreprises non financières _ de toutes les économies du G7 grimper jusqu'à environ 300 pour cent de leur produit intérieur brut (PIB).

Une irresponsabilité aussi flagrante prendra des années avant de se corriger.

Le Canada n'est pas complètement à l'abri de tout blâme, mais il est dans une meilleure position que la plupart de ses pairs.

Selon Statistique Canada, la dette des ménages a grimpé au niveau record de 153 pour cent du revenu disponible. 

Là où le Canada fait meilleure figure, c'est du côté de la dette du gouvernement _ laquelle s'élève à environ 68 pour cent du PIB en tenant compte des provinces _ tandis que son dossier corporatif est virtuellement sans tache.

Ce dernier élément explique pourquoi M. Carney a exhorté les chefs d'entreprises canadiens à commencer à dépenser les quelque 350 milliards $ dont ils disposent pour améliorer leur compétitivité et gagner les marchés des pays émergents qui affichent de rapides croissances.

"Je crois qu'il faut être réaliste à propos des perspectives d'avenir", estime M. Alexander. "Nous savons que les récessions qui découlent des problèmes de dettes sont plus profondes, qu'elles durent plus longtemps et que les reprises qui les suivent prennent deux fois plus de temps que normalement. Bien franchement, je crois que celle-ci va prendre encore plus que deux fois plus de temps."

M. Wright se souvient avoir prononcé un discours, il y a un an, qu'il avait intitulé "Une reprise inégale, incertaine et décevante".

"Je pourrais donner ce même discours encore aujourd'hui", constate-t-il.

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