Avec de la chance, l'économie pourrait croître... un peu en 2012

Publié le 30/12/2011 à 09:29, mis à jour le 30/12/2011 à 09:45

Avec de la chance, l'économie pourrait croître... un peu en 2012

Publié le 30/12/2011 à 09:29, mis à jour le 30/12/2011 à 09:45

Par La Presse Canadienne

Ce ne sont pas d'excellentes nouvelles, notent les analystes, mais c'est préférable à l'alternative _ une récession et des centaines de milliers d'empois perdus. Lors de la crise de 2008-09, l'activité économique a retraité d'environ 3,5 pour cent, et 400 000 emplois ont disparu.

"Depuis que l'Europe avance en trébuchant, cela ne s'est pas révélé mauvais pour l'économie canadienne", fait valoir Derek Holt, vice-président des études économiques à la Banque Scotia. "Nous n'avons pas d'importants liens commerciaux, nous avons une exposition minimale aux banques et nous avons profité de la dépréciation du dollar canadien et des faibles taux d'intérêt."

Pour 2011, l'économie canadienne devrait avoir crû de 2,3 pour cent _ malgré l'émoi printanier déclenché par la catastrophe naturelle au Japon, entre autres choses _ et l'emploi aura progressé d'environ 200 000. 

Scénarios et simples hypothèses

Entre-temps, même les maisons les plus "pessimistes", comme Capital Economics, qui n'hésitent pas à considérer la désintégration de la zone euro et une récession de deux ans pour l'Europe comme des faits accomplis dans leurs prévisions de base, ne vont pas jusqu'à prédire une crise bancaire mondiale comme celle qui a eu lieu en 2008.

Non pas que la firme de consultation économique mondiale croit qu'un tel "pire scénario" soit si improbable, précise David Madani, économiste en chef de Capital Economics. Mais choisir une telle issue ne serait qu'une simple hypothèse.

"Une fois que vous avez mis sur la table un scénario de crise bancaire mondiale, votre hypothèse est aussi bonne que la mienne pour ce qui est de l'impact sur les coûts de financement des banques, les coûts d'emprunt des ménages et ceux des entreprises. C'est une telle ouverture sur l'inconnu qu'il est impossible de tenter de la chiffrer", explique-t-il. 

Selon l'économiste en chef de la Banque TD, Craig Alexander, le scénario le plus probable reste celui où les politiciens européens se révèlent assez futés pour éviter le pire, puisqu'ils seraient les premiers à sombrer dans le gouffre.

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