«Au début, on pensait que le commerce électronique allait rendre grands tous les petits détaillants. Mais la réalité, c'est que les standards d'intégration technologique et de qualité de contenu augmentent, et c'est un effort financier important, surtout pour une entreprise locale comme la nôtre», dit celui dont le personnel, réparti en trois ou quatre studios, va photographier près de 150 000 styles de vêtements (sans compter les couleurs...) cette année.
Accroître son pouvoir d'achat
Pour rester concurrentiel malgré ces nouveaux coûts, devant des acteurs de taille mondiale, Simons a choisi de grandir dans son pays pour accroître son pouvoir d'achat et sa capacité d'ajouter de la valeur à ses produits.
«Je ne vends pas des vêtements, mais une palette d'expressions. Cette palette est inspirée par toutes sortes de sources artistiques partout dans le monde, et ça nécessite un certain pouvoir d'achat pour pouvoir réaliser nos idées et amortir le coût de nos efforts, afin que notre assortiment soit unique», explique l'homme d'affaires, qui a des bureaux dans ce qu'il appelle les «créopoles», notamment à Florence et à Paris.