Choses qui, ajoute-t-elle, dépendent beaucoup entre autres de l’habilité d’Air Canada de mettre en place des règles de gestion plus souples, un tentative qui s’est déjà buté à la résistance des pilotes.
Faible rendement
De son côté, l’analyste Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, doute qu’Air Canada puisse parvenir à bien concurrencer ses principaux rivaux sur les destinations soleil et plusieurs autres routes dites internationales.
Secundo, cette stratégie pourrait avoir des conséquence dommageables –au moins au départ- sur des destinations vacances qu’Air Canada dessert déjà. «Nous préférerions qu’Air Canada ne poursuive pas ce trafic d’agrément à faibles rendements et se concentre plutôt sur ses forces», écrit l’analyste dans une note aux investisseurs.
D’autant plus, fait-il aussi valoir, qu’un tel projet implique de nouvelles concessions de ses employés, actuellement en négociation pour le renouvellement de leur convention collective. Or, estime-t-il, tout moyen de pression des employés affecteraient rapidement la situation financière de l’entreprise.
Des cibles en baisse
Le 5 mai dernier, M. Doerksen a baissé de 25%, ou de 1,00$, la valeur du cours cible d’Air Canada. Ce dernier est passé de 4,00$ à 3,00$, pour un rendement annuel de 35%.
De son côté. M. Azim, de UBS, a établi son cours cible à 3, 00$, en baisse de 0,50$ ou 14,29%, par rapport à sa cible de 3,50$. Les deux analystes recommandent l’achat de l’action d’Air Canada.
Les analystes d’Air Canada, suivis par l’agence Bloomberg, établissent un cours cible moyen de 4,29$. Des douze analystes suivis, neuf recommandent l’achat du titre, alors que trois recommandent de le conserver.