Faire vraiment confiance aux autres, ça peut être fabuleux... Photo: DR
Au travail, c'est bien connu, on ne cesse de nous prévenir qu'il faut, certes, faire confiance aux autres, mais pas trop. Et le «mais pas trop» est toujours appuyé, lourd de sous-entendus. Une assertion - soyons honnêtes - que nous ne remettons jamais vraiment en doute.
Mais pourquoi donc? Oui, pourquoi n'osons-nous pas la remettre en question? Pourquoi acceptons-nous si facilement que les autres, ou du moins une partie d'entre eux, sont là non pas pour nous donner un coup de mains, mais pour nous mettre des bâtons dans les roues?
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Eh bien, la bonne nouvelle du jour, c'est que je pense avoir trouvé une réponse fort intéressante à toutes ces interrogations existentielles. Dans une étude intitulée Is it worth trusting your manager? et signée par Elena Kulchina, professeure de stratégie à l'École de commerce Fuqua à Durham (États-Unis). Voyez un peu par vous-mêmes...
La chercheuse s'est intéressée à un point très particulier, à savoir la relation qu'il y a entre un PDG et ses lieutenants. Car son idée était que s'il n'existe pas une relation de confiance forte entre eux, rien de bien ne peut en résulter. À ceci près qu'a priori, si la relation de confiance est trop forte, le risque est qu'un ou plusieurs lieutenants en tirent un profit personnel indu, au détriment de l'entreprise et de sa performance. Par exemple, en se mettant à tirer au flanc, ou pis, en détournant de l'argent au passage.