À Mirabel, le premier ministre n'a pas répondu directement à la question de savoir si le Québec avait sa juste part des contrats dans l'aérospatiale. "Nos investissements dans ce secteur sont sans précédent à travers le pays. La distribution des contrats et les retombées économiques sont déterminées par des forces concurrentielles du marché." Et il s'est dit convaincu que dans ce contexte, l'industrie du Québec tirerait son épingle du jeu.
Le président et chef de la direction d'Héroux-Devtek, Gilles Labbé, a précisé que le contrat des F-35 représentait pour son entreprise 125 emplois par année pendant 20 ans.
Il n'a toutefois pas voulu emboîter le pas du débat politique face à ce contrat. "Je ne fais pas de la politique; je suis un homme d'affaires", a-t-il répondu aux journalistes qui l'interrogeaient à ce sujet, après l'allocution de M. Harper.
Il a toutefois laissé entendre que c'est par son savoir-faire que son entreprise décrochera des contrats, non par des choix politiques. "On va obtenir notre juste part des contrats en étant compétitifs. Les retombées industrielles, il faut les gagner, dans tous les scénarios. Il faut gagner ces contrats-là de façon compétitive", a dit M. Labbé.