Il a même invité les travailleurs de l'entreprise et ses dirigeants à l'aider à faire comprendre aux partis d'opposition que ce contrat était nécessaire et représentait des retombées économiques importantes pour toute l'industrie aérospatiale canadienne, particulièrement pour le Québec et la région de Montréal.
"Les partis d'opposition doivent cesser de faire de la politique partisane avec ce contrat", a-t-il lancé, invitant les représentants de ces partis à "penser aux conséquences pour les travailleurs, leurs familles" et toute l'industrie aérospatiale.
"C'est un gouvernement libéral qui a choisi le F-35 il y a maintenant 14 ans et nous avions appuyé cette décision à l'époque parce que c'était la bonne décision à prendre. Et au cours des 14 dernières années, tous les gouvernements qui se sont succédé ont activement participé au développement de ce chasseur ultra-moderne. Tous les gouvernements ensemble ont investi plus de 150 millions $ dans ce projet", a justifié le premier ministre Harper.
Il a encore une fois vanté le choix de l'avion F-35, qui doit remplacer les CF-18 qui arriveront à la fin de leur vie utile entre 2017 et 2020.
Les retombées du contrat au Canada pourraient atteindre 12 milliards $, a souligné le premier ministre Harper. "Imaginez maintenant ce que 12 milliards $ représentent en nombre d'emplois", a-t-il dit aux travailleurs d'Héroux-Devtek qui l'entouraient lors de son allocution dans l'usine.
Le gouvernement fédéral affirme que depuis 2002, la participation du Canada au programme d'avions de combat interarmées (ACI) a permis d'octroyer 350 millions $ de contrats à 60 entreprises, universités et laboratoires de recherche au Canada.