Le choix matériaux est judicieux et la finition, minutieuse. Mais l’intérieur reste, à l’image des habitacles auxquels nous a habitué BMW, austère. On s’attendrait à plus de fantaisie pour une décapotable. BMW propose tout de même le programme Indivual à sa clientèle. Avec un compte de banque bien garni, l’amateur pourra décorer l’habitacle à ses goûts.
Sensations fortes
C’est presque inutile de relever les défauts «pratiques» d’une voiture cabriolet. Celle-ci est toujours une affaire d’émotions. Or, la nouvelle 650i en met plein la vue avec sa silhouette en forme d’éperon. Les designers en ont élargie les voies avant et arrière, de sorte que l’auto n’a jamais parue aussi bien campée au sol.
Le V8 4,4L à double turbo de 400 CV permet à la voiture de faire le 0 à 100 km/h en quelque cinq secondes. On peut opter pour une boîte manuelle à six rapports ou une boîte séquentielle à huit vitesses, sans déboursé supplémentaire.
L’option baptisée « direction active intégrale », une première, mérite un effort de vulgarisation : le dispositif modifie le travail des deux essieux selon les manœuvres du conducteur de manière à raccourcir ou à allonger de manière virtuelle l’empattement de l’auto. Résultat : la 650i est plus stable à grande vitesse et plus agile lors d’un demi-tour.
La suspension à commande électronique est également modifiable au goût du conducteur. Ce dernier, par exemple, peut choisir un réglage de châssis rigide mais demander à ce que les amortisseurs travaillent en souplesse par-dessus les inégalités de la chaussée. L’informatique qui contrôle ces mouvements de la carrosserie envoie des « ordres » toutes les 2,5 millisecondes !
Alors, si vous avez envie (et les moyens) d’afficher que tout vous sourit dans la vie, BMW a un nouveau bolide pour vous.