À moins d'une surprise, Moscou continuera d'exercer des pressions sur l'Ukraine, ce qui maintiendra en place les sanctions économiques occidentales qui minent l'économie russe.
Selon Eurasia Group, cette situation ne fera qu'accentuer le sentiment anti-occidental en Russie. Cela fera courir des risques importants de représailles aux entreprises et aux investisseurs occidentaux présents dans ce pays.
L'été dernier, McDonald's a dû fermer des restaurants en Russie à la suite d'une enquête des autorités sanitaires. Ces établissements ont été fermés à la suite de l'imposition, par la Russie, d'un embargo sur la plupart des produits alimentaires européens et américains en réponse aux sanctions occidentales.
Stratégie pour réduire le risque
«Les entreprises étrangères qui ont plusieurs fournisseurs locaux en Russie sont moins à risque, tout comme celles qui font des efforts pour s'intégrer à la société russe. Bref, les sociétés et les investisseurs qui sont perçus par les autorités comme ayant une valeur ajoutée pour l'économie de la Russie ne risquent pas vraiment d'être visés par Moscou. Ce qui n'est pas le cas de multinationales telles que McDonald's ou Coca-Cola.» - Ekaterina Turkina, professeure en affaires internationales à HEC Montréal