D'une part, le G20 Finances a endossé dans son intégralité les 15 propositions formulées jeudi par l'organisation des pays riches OCDE pour empêcher les grands groupes internationaux, (Google ou Microsoft se sont retrouvés sous le feu des critiques par exemple), de profiter des failles fiscales et de s'affranchir très largement de l'impôt.
«Nous endossons complètement le plan ambitieux de l'OCDE» en 15 points, ont dit les ministres. Le plan sera présenté aux chefs d'Etat à Saint-Pétersbourg.
«C'est une très grande satisfaction», s'est réjoui le ministre français Pierre Moscovici.
Le communiqué des ministres des Finances reste vague sur le calendrier de mise en oeuvre, alors que l'OCDE plaidait pour une application d'ici deux ans. Mais, selon M. Moscovici, si le projet est définitivement adopté à Saint-Pétersbourg, «ce sera irrésistible».
Plusieurs négociateurs ont relevé qu'il y avait eu un consensus sur ce projet mais que l'Inde souhaitait ajouter des propositions aux 15 mesures.
Un autre volet fiscal abordé par les ministres est celui de l'échange automatique d'informations bancaires entre pays pour lutter contre la fraude, sur lequel le G20 veut accélérer.
«Nous soutenons l'échange automatique d'information comme le nouveau standard mondial et nous soutenons complètement le travail de l'OCDE avec les pays du G20 pour établir un tel standard. Nous demandons à l'OCDE de préparer un rapport d'étape d'ici notre prochaine réunion, avec calendrier d'achèvement des travaux en 2014», écrit le G20.