La bourse chutait de plus de 5% à la mi-journée et les taux d'emprunts de l'Espagne poursuivaient leur envol au-delà de 7% faisant craindre un plan de sauvetage global de la quatrième économie de la zone euro.
La Banque d'Espagne a de surcroît annoncé une accélération de la récession du pays au deuxième trimestre, avec un recul du PIB de 0,4%.
«L'Espagne est un pays compétitif», a martelé le ministre, défendant le plan de recapitalisation des banques espagnoles. "Il n'y a pas d'autre alternative car l'alternative serait pire» que le plan d'aide aux banques, a-t-il encore martelé devant les députés de la commission économique.
L'opposition de gauche a émis de forts doutes sur l'efficacité du plan d'aide aux banques. Elle est également vent debout contre le nouveau plan de rigueur du gouvernement de 65 milliards d'euros d'ici à fin 2014.
Imposé par la droite au pouvoir qui dispose de la majorité absolue au parlement, cette cure d'austérité qui s'ajoute à un budget 2012 d'une rigueur déjà historique, a provoqué de nombreuses manifestations qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes.