Mais sa stratégie va beaucoup moins loin que celle déployée par la Fed et la Banque d'Angleterre, qui ont injecté des milliards de dollars dans le système financier en achetant notamment des titres d'État.
C'est ce qui explique d'ailleurs pourquoi les Américains et les Britanniques ont réussi à relancer leur économie, tandis que la zone euro n'y est pas arrivée, selon l'ancien président de la Fed, Ben Bernanke.
«Les États-Unis et le Royaume-Uni ont utilisé l'assouplissement quantitatif, et ils ont réussi à relancer leur économie. L'Europe continentale ne l'a pas fait, et n'a pas réussi à relancer son économie», a-t-il déclaré lors d'une allocution prononcée devant l'association CFA Montréal, le 19 novembre.
Selon bon nombre d'analystes, la nouvelle approche de la BCE est toutefois de bon augure, car elle a plus de chances de stimuler l'investissement des entreprises et la création d'emplois dans la zone euro que la seule réduction des taux d'intérêt.
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