La question des dépenses et du déficit continue de diviser Washington, après l'accord partiel sur le « mur budgétaire » arraché au petit matin du 1er janvier. Un certain nombre de questions avaient été laissées en suspens, grâce à un report de deux mois de l'échéance sur les coupes à opérer dans les dépenses publiques.
Les républicains, frustrés de ce compromis qui prévoit une hausse d'impôts pour les plus riches, exigent de profondes réductions des dépenses, notamment dans les mammouths que représentent la retraite (« Social Security ») et les assurances santé pour les plus de 65 ans (« Medicare ») ou les plus pauvres (« Medicaid »).
« A peine le mois dernier, le président a obtenu les impôts plus élevés pour les plus riches qu'il réclamait, et il demande déjà plus », s'est indigné John Boehner, chef de file des républicains de la Chambre des représentants, où ils sont majoritaires. Selon lui, le débat sur la hausse des recettes pour l'Etat -- via davantage d'impôts-- est « clos ».
Les alliés démocrates de M. Obama sont, eux, majoritaires au Sénat.