Le président américain Barack Obama a encore une fois tapé du poing sur la table mardi au sujet du budget de l'Etat américain et des coupes drastiques dans les dépenses censées entrer en vigueur dans dix jours faute d'un accord entre les élus à Washington.
« Si le Congrès laisse ce couperet tomber, cela mettra en péril notre capacité militaire à intervenir, et cela sapera les investissements créateurs d'emplois dans l'éducation, l'énergie et la recherche médicale », a prévenu le président américain lors d'un point presse.
Pour symboliser la menace de ces coupes prévues le 1er mars à la suite d'un accord conclu en dernière minute en tout début d'année entre démocrates et républicains, M. Obama s'était entouré pour l'occasion d'agents en uniforme qui interviennent dans les situations d'urgence.
Il a martelé que, sans nouvel accord, ces agents verraient leur capacité d'intervention réduite, les agents du FBI (la police fédérale) se retrouveraient au chômage technique, tandis que ceux des douanes auraient des horaires raccourcis.
« Les enquêteurs fédéraux devront classer des affaires et laisser des criminels en liberté », a encore lancé M. Obama, en énumérant aussi les conséquences pour les professeurs, les agents de sécurité aux aéroports, etc.