À trois reprises, de 1999 jusqu'à sa mort en 2013, Hugo Chavez a été élu avec plus de 50% du suffrage exprimé, principalement en raison des prix élevés du pétrole qui lui ont permis de financier des programmes sociaux.
Avec un baril de pétrole à 50 $US et une industrie pétrolière en déclin, Nicolas Maduro n'a plus cette marge de manoeuvre.
C'est pourquoi les élections parlementaires prévues à la fin de 2015 seront si cruciales, si du reste son gouvernement tient le coup jusqu'à cette échéance électorale.
Car le climat politique pourrait se détériorer rapidement, font remarquer Pierre Founier et Angelo Katsoras. «Le potentiel d'une escalade de la violence, incluant le renversement du gouvernement Maduro, ne devrait pas être sous-estimé.»
Pendant ce temps, en Alberta...