La Chine, nouvel Eldorado de la fourrure canadienne

Publié le 20/11/2010 à 00:00, mis à jour le 22/11/2010 à 13:13

La Chine, nouvel Eldorado de la fourrure canadienne

Publié le 20/11/2010 à 00:00, mis à jour le 22/11/2010 à 13:13

Michèle Beaudoin, professeure à l'École supérieure de mode de Montréal (ESMM) de l'UQAM, souligne que l'appétit des Chinois pour le luxe et les logos représentent l'avantage numéro un. " Une femme chinoise est prête à payer un mois de salaire pour s'acheter un sac à main griffé ", illustre Mme Beaudoin.

Les commandes reçues sous l'étiquette Beautifully Canadian ont augmenté de 20 % cet hiver par rapport à l'an dernier pour le designer montréalais Fourrures Naturelles. " Les Chinois sont prêts à payer plus, mais ils cherchent le meilleur ", explique Christina Nacos, directrice de création de l'entreprise.

Avec plusieurs millions de dollars de ventes, Beautifully Canadian est en train de signer un deuxième accord de distribution en Chine, cette fois avec Kevin Kelly, qui compte 400 boutiques spécialisées dans la mode masculine.

Réunir d'autres produits de mode autour des fourrures et ouvrir des boutiques griffées Beautifully Canadian dans les grandes villes chinoises serait la suite de la stratégie du CCF.

Cependant, après avoir approché plusieurs designers, Mme Eloy constate deux grands défis à surmonter : les entreprises canadiennes ont peu de moyens financiers pour faire du marketing et celles qui ne manquent pas d'argent craignent de prendre des risques.

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