"L’Afrique et le Moyen-Orient sont particulièrement vulnérables", a résumé M. Kim.
Et L'avenir n'incite pas à l'optimisme: les prix devraient rester "élevés et volatils" sur le long terme en raison notamment des "incertitudes croissantes sur la production agricole, s'inquiète l'institution.
Début août, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avait livré le même diagnostic, assurant que la situation pourrait "se détériorer très rapidement".
De l'ONU au G20 en passant par la Banque mondiale, tout le monde s'accorde sur les causes de la flambée: la sécheresse qui frappe depuis plus de deux mois les États-Unis, premier exportateur mondial de maïs et de soja, et un été particulièrement sec en Europe de l'Est (Russie, Ukraine...).